La fin de la CRT sème le doute chez les commerçants
Le rideau de la Centrale de Règlement des Titres (CRT) vient de tomber. Cette centrale historique de remboursement des titres restaurant a en effet cessé son activité au 31 décembre dernier. De quoi semer de nombreuses interrogations chez les commerçants, principaux concernés par cette décision. Alors, quid de la fin de la CRT ?
Depuis plusieurs mois maintenant, la nouvelle était connue et officielle : la CRT allait disparaître fin 2022 pour laisser la place à un nouveau fonctionnement début 2023. Pour autant, les restaurateurs avaient beau être informés, reste que cette annonce suscite de nombreux questionnements, parmi lesquels « La fin de la CRT signifie-t-elle la fin des titres papier ? », « Devrons-nous trier les titres restaurant et les envoyer à chaque société émettrice ? », ou encore « Allons-nous être remboursés si nous continuons d'accepter des titres papier ? ».
En bref, les restaurateurs s'inquiètent de savoir à quelle sauce ils vont être mangés à compter du 1er mars (la CRT continue de régler les titres jusqu'au 28 février).
Fin de la CRT : la fermeture d'une structure historique
Il faut dire que cette centrale existe dans le paysage français depuis suffisamment longtemps maintenant pour que sa disparition fasse couler de l'encre. C'est en 1972 qu'elle voit le jour, sous l'impulsion des trois sociétés historiques émettrices de titres restaurant, à savoir Endered, Up et Sodexo. La CRT était donc en charge, depuis cette date, de centraliser et traiter les titres restaurant envoyés par les restaurateurs, avant de les rembourser dans un délai maximum de 21 jours, moyennant le prélèvement d'une commission.
Dans les faits, la CRT recevait ainsi quotidiennement plus de 8 000 dépôts de ses 180 000 commerces affiliés, soit environ 2,9 millions de titres. C'est également plus de 700 millions de titres restaurant traités chaque année, soit environ 5,5 milliards d’euros (Source : CRT Services).
Cette centrale jouait donc un rôle majeur dans l'univers des titres restaurant, et l'on comprend les inquiétudes des professionnels de la restauration quant à l'avenir des titres papier et, surtout, des conditions de leurs remboursements. La CRT a toutefois tenu à rassurer les restaurateurs en leur affirmant qu'il ne s'agissait que d'un simple transfert de compétences, et que cet événement ne signifiait en aucun cas l'arrêt des titres papier. Reste qu'après tant d'années d'un fonctionnement bien rôdé, il est normal que cet arrêt soudain fasse émerger des doutes et crée un climat de confusion.
Il est vrai par ailleurs que les titres restaurant, bien que toujours appréciés des salariés, connaissent actuellement une période de remise en question, accentuée par l'arrivée des titres restaurant dématérialisés et de la carte en 2014.
Vers la fin des titres restaurant ?
La fin de la CRT impacte directement l'organisation et l'activité des restaurateurs, avec notamment cette inquiétude quant à la poursuite du remboursement des titres restaurants papier. Les salariés sont eux aussi pleinement concernés lorsqu'ils font face au refus des restaurateurs de prendre leurs titres, et se retrouvent avec un solde non dépensé mais pré-payé.
Ce contexte singulier peut alors laisser perplexe quant à la pertinence du système actuel, créé rappelons-le au début des années 60'.
Et si, comme c'est souvent le cas, ce chaos actuel était annonciateur d'un renouveau prochain ?
Et si le titre restaurant était amené à changer pour répondre plus précisément aux attentes et aux besoins des salariés ?
Et le nouveau visage du titre restaurant en 2023 est...
Et si le titre restaurant nouvelle génération était souple, flexible, simple, pratique et éco-responsable ?
Une étude réalisée entre le 22 et le 30 novembre 2022 par NORDSTAT France, partenaire de Selvitys Sondage, révèle en effet la réalité des titres restaurant vécue par les salariés. Et les résultats de cette enquête sont pour le moins révélateurs d'un certain nombre de dysfonctionnements. On y apprend ainsi que plus de 50% des utilisateurs de carte titres restaurant ont déjà rencontré des problèmes lors de leurs paiements. On découvre par ailleurs que 62% des usagers de cartes titres restaurant considèrent « bloquant » le plafond de 25€. À noter également que plus de 24% des utilisateurs d'une carte ont déjà essuyé un refus de la part d'un commerçant. Autre élément particulièrement intéressant : près de 45% des utilisateurs d'une carte titres restaurant disposent d'un solde non consommé de plus de 100€.
Imaginez alors une solution :
- sans intermédiaire (et donc sans commission pour le restaurateur),
- sans papier ou carte supplémentaire,
- sans pré-paiement sur salaire, ni argent bloqué ou perdu,
Une solution acceptée partout qui fonctionnerait avec une simple application que chaque salarié téléchargerait. Ils seraient ainsi libres d'utiliser ou non leurs titres restaurant et de profiter de cet avantage salarial sur-mesure. Pour chaque dépense éligible, le remboursement serait effectif sous 48 heures. Le salarié aurait pour cela le choix entre la détection automatique de la dépense sur son compte bancaire ou le scan de son ticket de carte bancaire.
Vous savez quoi ? Cette solution existe déjà et s'appelle Openeat !
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