

Les titres restaurant, un vieux modèle des années 1960
Les titres restaurant traditionnels reposent sur un modèle inventé en Angleterre dans les années 1950 et institutionnalisé en France dans les années 1960 avec la reconnaissance du principe des titres repas et des exonérations de charges sociales associées, tant pour les employés que pour les employeurs. Super, tous les salariés pouvaient être égaux face à la pause déjeuner et bénéficier d’un bon repas !
Des entreprises, les émetteurs, ont été créées pour faciliter la gestion de ces titres repas par les employeurs qui souhaitaient offrir à leurs salariés cet avantage social. Top, car c’était vraiment compliqué à mettre en place pour les entreprises. Cela a permis d’offrir des titres restaurant au plus grand nombre, même dans les petites entreprises qui n’avaient pas les moyens d’y dédier du personnel RH.
Le problème c’est qu’en 2022, c’est toujours le même modèle pensé dans les années 1960 qui est en place… alors qu’existent maintenant les moyens technologiques de faire autrement, en supprimant tous les dysfonctionnements du système traditionnel !
Un système ancien qui repose toujours sur des émetteurs intermédiaires
Ce vieux système repose donc sur des intermédiaires, ces fameux émetteurs, qui, comme leur nom l’indique, émettent des titres restaurant, qui sont prépayés par les entreprises et leurs employés au début de chaque mois. On peut distinguer les émetteurs historiques, nés avec le titre papier, des émetteurs « digital natives », qui ont optimisé la digitalisation de ce système ancestral : carte & app remplacent le titre papier avec une expérience utilisateurs plus fluide et sympa.
Mais au fond, avec les nouveaux acteurs « digital natives », le système n’a pas changé : il y a toujours un émetteur qui fait payer à l’avance des titres restaurant qui ne seront peut-être pas dépensés, ou qui n’étaient peut-être pas nécessaires. Et qui prend des commissions importantes auprès des restaurateurs.
Alors chez Openeat, où nous connaissons très bien les rouages du vieux système des titres restaurant et toute la réglementation liée pour y avoir travaillé longtemps, nous nous sommes posés une question simple : comment peut-on utiliser les nouvelles technologies disponibles aujourd’hui pour vraiment repenser ce vieux modèle au bénéfice de tous ? Feuille blanche, on oublie ce qui est en place, les fausses évidences, on se donne la liberté de faire autrement. Au lieu de juste chercher des pansements pour faire comme si on changeait, sans rien changer au fond.
Désintermédier le modèle, la solution OpenEat !
C’est là que nous avons eu une première idée : et si on arrêtait de faire payer des titres restaurant à l’avance ? Et si à la place, on remboursait en temps réel les dépenses éligibles au titre restaurant au moment où elles sont faites ? Les titres restaurant sont à la demande. On donne le choix à chacun d’utiliser ses titres restaurant, ou pas, en totalité ou en partie seulement. Finis les prélèvements sur la fiche de paie du mois précédent. Finis les crédits non dépensés et jamais récupérés.
Deuxième idée : et si au lieu de faire payer des commissions démentielles aux restaurateurs sans leur laisser d’autre choix que d’accepter ou pas les titres restaurant, on les considérait vraiment comme des clients ? C’est-à-dire qu’ils paient un abonnement ou une commission qui correspond à un service rendu qu’ils ont choisi (visibilité, fidélisation, avis, etc).
Qu’est-ce que cela veut dire au fond ?
Plus besoin d’émetteurs intermédiaires qui imposent leurs conditions aux entreprises, employés et restaurateurs! Plus besoin d’eux car il n’y a plus d’avance de trésorerie des entreprises et des salariés à organiser, ni de chèques papier ou cartes à fabriquer, à initialiser et envoyer.
Le logiciel SaaS Openeat, boosté avec juste ce qu’il faut d’intelligence artificielle (le tout contrôlé par l‘intelligence humaine hein ;) fait le tri, dans le strict respect de la réglementation, entre les dépenses éligibles aux titres restaurant et les autres. Et il génère de façon automatisée, en temps réel, le remboursement des 50 à 60% de la part employeur des titres-restaurant sur le compte bancaire de chaque employé.
On a tous les avantages du titres restaurant sans les inconvénients, en respectant bien sûr tous les fondamentaux réglementaires.
En fait, ce n’était pas si compliqué. On s’est juste demandé comment changer le vieux système des titres restaurant en utilisant les moyens de 2022, pour le rendre plus juste et plus efficace au bénéfice de tous. Et ce n’est que le début de l’histoire, car on va pouvoir faire la même chose pour les titres cadeaux, les titres vacances, les titres mobilité, etc. Alors, ça vous dit de tester Openeat ?